La méthanisation qu'est que c'est ?
Notre projet de méthanisation
Qui sommes nous ?
Mme BONNEAUDEAU
Charlene
Co-dirigeante de AL ASHAÏ STUD
associée à 53% de Al Ashaï Stud
Mr ALBERT François
Co-dirigeante de AL ASHAÏ STUD
associée à 42% de Al Ashaï Stud
Mr FLORIN Camille
AL ASHAÏ STUD
associée à 5% de Al Ashaï Stud
Comme tout projet d'unité de méthanisation AGRICOLE nous sommes des porteurs de projet issus du milieu rural,
Au départ 3 associés passionnés de chevaux ayant réalisé leur rêve en 2010 avec l'ouverture de la SCEA AL ASHAI STUD, élevage aujourd'hui mondialement reconnu dans le milieu de la course et du sport pour la qualité et les bons soins de ses pensionnaires depuis plus de 13 ans maintenant.
Nous vous invitons à le découvrir via son site internet : www.alashaistud.com
Un petit diaporama pour vous permettre de nous découvrir en quelques images:
Pourquoi ce projet ?
Al Ashaï Stud est un jeune élevage français qui a vu le jour en 2009 avec sa fondatrice, Charlène Bonneaudeau. Tout d'abord amateur celui-ci est devenu professionnel en 2013 avec l'association de François Albert.
Installé dans le sud de la France au pied de la Montagne Noire, dans un haras de 14 hectares, l’élevage Al Ashaï Stud s'est doté d'installations de pointe lui permettant d'élever, de débourrer, d'entraîner, et de valoriser chaque année ses produits, issus des meilleurs courants de sang tant pour la course, le sport, l'endurance que le spectacle.
C'est un élevage mondialement connu qui vend ses poulains dans toute l'Europe, ainsi qu'au Moyen Orient et aux USA.
L’activité d'élevage de chevaux, qui est, en France, à l’origine de plus de 77 000 emplois directs (l'équitation est le 3ème sport le plus pratiqué en France avec presque 700 000 licenciés chaque année), reste un secteur d’activité dont les revenus sont très fluctuants avec très peu de vente de chevaux en hiver par exemple, et dont les aides financières sont moins conséquentes que d’autres activités similaires comme les centres équestres.
Il est également important de souligner que la SCEA AL ASHAÏ STUD est une des rares entreprises dans le milieu équin dont la principale source de revenus est l'élevage ainsi que la vente de ses poulains comme activité principale. En effet, à ce jour en France moins de 300 purs éleveurs équins sont encore en activité, les autres étant principalement des particuliers, des écuries de commerce et des centres équestres pratiquant à petite échelle l'élevage.
Aujourd’hui l’élevage est, malgré son succès international, tout juste à l’équilibre financièrement. Les revenus irréguliers liés à la vente de chevaux mettent en péril le maintien des postes existants dans la société et pourraient pénaliser de nombreux emplois indirects (vétérinaires, maréchal ferrant, distributeurs en aliments et minéraux, distributeurs en foin et paille...).
François Albert, partenaire financier de la société, a aujourd’hui 80 ans et n’a à ce jour aucun repreneur pour ses parts. Son départ prochain pourrait entrainer la cessation d’activité de la SCEA AL ASHAI STUD et la perte des emplois directs et indirects qui y sont liés.
Souhaitant sauvegarder son activité agricole tout en se diversifiant et en s’inscrivant dans une transition énergétique et agro-écologique, Charlène BONNEAUDEAU a décidé d’étudier la possibilité de construire et d’exploiter une unité de méthanisation.
Ce sont ces réalités économiques qui ont poussé Mme Bonneaudeau et Mr Albert à essayer de trouver des solutions complémentaires pour aider à soutenir et équilibrer le chiffre d’affaires de la SCEA AL ASHAÏ STUD tout en gardant pour objectif principal de ne pas abandonner ou dénaturaliser leur cœur de métier qui est l'élevage.
Possédant un terrain d'environ 2 hectares difficile à exploiter en pâture sur lequel n’est produit que quelques balles de foins par an, l’idée est venue de trouver une meilleure utilité à celui-ci.
En 2022, dans le cadre d’un contexte géopolitique très tendu à la et la prise de conscience d’un manque réel de souveraineté sur nos énergies (en mai 2022 la Commission européenne a proposé le plan REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027), c'est avec évidence que le projet de création d'une unité de méthanisation agricole a pris forme pour les porteurs de projet.
Aux yeux de Mme Charlène Bonneaudeau et de M. François Albert, ce projet combine parfaitement l’utilité de ce terrain peu utilisé à ce jour, permet un exutoire vertueux du fumier produit sur le haras, vient en soutien financier pour l'élevage et aide au développement des énergies vertes ainsi qu’à la souveraineté énergétique du pays et du territoire.
Ce projet permettrait :
○ De générer un revenu stable dans le temps permettant de pérenniser l’activité de la SCEA AL ASHAI STUD et donc de conserver (et même valoriser) les emplois directs et indirects associés en :
- Conservant trois emplois à temps plein ;
- Valorisant le salaire actuel de Mme Bonneaudeau qui est à ce jour inférieur au SMIC mensuel ;
- Complétant le revenu des deux employées actuellement présentes pour leur participation aux astreintes les weekends ;
- Créant un nouvel emploi à temps plein sur l’unité ;
- Rémunérant (participation financière) des agriculteurs locaux du secteur apporteurs d’intrants pour la réalisation des prestations d’épandage de digestat chaque année.
○ De développer une nouvelle activité socialement valorisante par la production d’énergie verte ;
○ De valoriser les fumiers produits sur l’exploitation ;
○ De valoriser les ressources du territoire (effluents d’élevage et biodéchets) ;
○ D’avoir une opportunité de changer le système : A l’échelle de la parcelle, le digestat amène de la matière organique et permet de faire des économies d’engrais. La méthanisation a un intérêt agroécologique : elle permet de redynamiser les sols avec l’apport de matière organique et la généralisation des cultures intermédiaires. Ce projet peut avoir un intérêt pour toutes les exploitations apporteuses de matière avec la mise en place d’un système de traitement des effluents, de mise aux normes des stockages et de valorisation des résidus contre apport de matière organique sous la forme de digestat.
L’activité agricole d’éleveuse de chevaux est un réel métier passion pour Charlène Bonneaudeau, mais il est aujourd’hui nécessaire de diversifier et de stabiliser les revenus afin de pérenniser l’élevage, d’autant plus que cette activité assure aujourd’hui les revenus de 3 familles.
De son côté, François Albert souhaite partir en retraite tout en voyant le fruit de ses investissements et de son travail perdurer, car même si ses enfants ont fait d’autres choix de vie, sa petite-fille, Camille Florin, souhaite poursuivre cette aventure.
En mettant bout à bout l’ensemble de ces éléments, ainsi que l’envie d’œuvrer pour une transition énergétique valorisante sur le territoire, l’installation d’une unité de méthanisation agricole s’est imposée comme une évidence pour les gérants de la SCEA AL ASHAÏ STUD.
Quels intérêts local et national
Les intérêts sont multiples tout d'abord d'un point de vue national.
La méthanisation participe à l’indépendance énergétique de la France avec la production durable d’une énergie renouvelable stockable et produite à proximité des zones de consommation.
A l’échelle du territoire national
La méthanisation participe au développement d’une économie circulaire où les déchets deviennent des ressources d’énergie. Elle permet notamment :
- La valorisation des déchets du territoire : déchets ménagers, biodéchets de la restauration collective, boues de stations d’épuration (STEP), de déchets de l’industrie agro-alimentaire. Ainsi les méthaniseurs participent pleinement à la valorisation des biodéchets de la loi anti gaspillage adoptée en février 2020 qui prévoit l'obligation du tri à la source de ces biodéchets au plus tard le 1ᵉʳ janvier 2024. Ainsi aujourd'hui les déchets alimentaires gaspillés dans les magasins, restaurations collectives etc... via les méthaniseurs permettent non seulement de produire du gaz mais en plus reviennent à la terre sous forme d'engrais 100% naturel et inodore.
- La production de l’énergie locale et renouvelable : pour la cuisson, le chauffage, la production d’eau chaude et les transports.
- L’utilisation des infrastructures de réseaux existantes.
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre ; en effet le gaz vert ne nécessite pas l'extraction de gaz emprisonné sous terre comme le gaz de schiste, technique qui mobilise de très importantes quantités d’eau et peut provoquer de sérieuses pollutions des nappes d’eau souterraines à cause notamment des produits chimiques employés pour la fracturation, mais présente également un risque pour l’activité sismique et rejette dans l’atmosphère de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif.
A l'inverse la méthanisation s'inscrit dans un cercle vertueux ou le CO2 libéré lors par la méthanisation est à nouveau capté par les plantes indispensable pour leur croissance. Cette même plante sera ensuite à nouveau consommée par une vache qui produira du fumier, fumier qui retournera au méthaniseur pour produire du méthane donc du gaz vert. Le cycle recommence perpétuellement ainsi le gaz vert et un gaz renouvelable et non polluant qui participe à la bonne transition écologique.
- Le dynamisme économique permet des revenus supplémentaires aux agriculteurs ainsi qu'aux industriels pour la constructions de véhicules roulant au biométhane par exemple.
- La création d’emplois locaux et non délocalisables : dans la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de l’installation. En 2019, la filière méthanisation compte 10 300 emplois directs et indirects et une valeur ajoutée de 860 millions d’euros (Évaluation et analyse de la contribution des énergies renouvelables à l’économie de la France et de ses territoires SER/EY juin 2020). En moyenne, 1 installation de méthanisation génère entre 3 et 4 emplois directs d’exploitation et de maintenance.
A l’échelle de votre localité
Qu'apportera l'unité de méthanisation METHA VERT VIVIERS à votre collectivité?
Notre unité de méthanisation produira à elle seule 40% du besoin en gaz de LABRUGUIERE ville de un peu plus de 6500 habitants. Soit l'équivalent de 500 foyers.
L'opportunité pour les habitants de bénéficier en direct de gaz vert et renouvelable produit à seulement quelques kilomètres de leur foyer. La nouvelle canalisation permettra également aux communes de Viviers les Montagnes et de St Affrique les Montagnes en plus d'une redevance annuelle, de faire la demande compétence gaz et ainsi dans le futur offrir aux administrés de bénéficier du gaz de ville.
Un retour à la terre d'un engrais ( digestat ) 100% naturel, inodore, souvent bien plus performant de par son mix d'intrants, réduisant l'utilisation d'engrais chimiques. La méthanisation apporte également un élément sécurisant de par ses contrôles annuels sur le digestat ( métaux lourd, sanitaire etc.. ) ce qui n'existe pas sur les épandages classiques actuels
L'unité de méthanisation bénéficiera directement à 11 agriculteurs apporteurs du projet. Leur permettant
de réduire leurs coûts d'épandages et leur temps de travail, bénéficiant en même temps d'un retour en digestat par équivalence à leur tonnage en fumier et/ou lisier fourni au méthaniseur.
Ils y gagnent également la possibilité de pouvoir vendre leurs récoltes de Cultures Intermédiaires ( entre deux cultures principales ) et ainsi dégager une nouvelle rentrée de trésorerie sur plusieurs années de contrat.
Elle permettra également à 2 agriculteurs proches du site d'implantation de bénéficier d'un complément de revenu important en se partageant le travail d'épandage directement rémunéré par l'unité de méthanisation. Car effectivement nous avons fait le choix d'offrir cette prestation à des acteurs locaux plutôt qu'à une grosse entreprise spécialisée, mais hors secteur.
L'unité de méthanisation donnera lieu également à la création d'un emploi CDI temps plein et également un complément de salaires pour les deux employés du haras pour leur astreinte les week-end.
Sans oublier que ce projet permettra la sauvegarde du haras par son complément en revenu sauvegardant également les emplois des 2 employés et le revenu de la gérante du haras.
Ce projet bénéficiera donc au total à 17 personnes implantées localement.
La réflexion de la ROUTE DE ST AFFRIQUE avec la création d'aires de croisement stabilisées permettant une meilleure circulation pour les usagers.